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Aisthesis
21 août 2009

Le Zen et l'Art de tomber amoureux - B. Shoshanna

Page 11 : On ne s'interroge jamais sur le sens de la vie quand on est amoureux " B.S. Rajneesh

Page 38 : Lorsqu'un nouvel arrivant se présente au zendo, après avoir ôté ses chaussures et laissé derrière lui (ou elle) le reste de ses affaires, il entre dans la salle de méditation et s'assoit. Il marche lentement et avec précaution, ne s'accrochant à rien qui puisse lui fournir réconfort et soutien. Avant de pouvoir seulement s'approcher le coussin et entamer la grande activité de méditation assise, nous devons nous défaire de notre désordre habituel et des supports auxquels nous nous accrochons à longueur de journée. Nous rejetons l'idée selon laquelle plus on a, mieux c'est ; ou encore, plus nous en savons, plus nous sommes intelligent, occupé ou frénétique, plus nous accomplissons de choses. Dans le zendo, on dépose son ballot. (...) comme le disait un grand maître du zen : "le zen consiste simplement à ramasser votre manteau qui traînait sur le sol et à le ranger à sa place."

Page 68 : "Lorsque quelqu'un entre dans votre vie (ou dans une journée), entraînez vous à le laisser venir. Accueillez-le en le laissant être ce qu'il est. Lorsqu'il est temps pour lui de repartir, entraînez vous à le laisser s'en aller. N'interpretez pas son départ comme une perte, un rejet ni un abandon. Rendez-vous compte que cela n'a rien à voir avec vous ; il était simplement temps pour lui de partir. Faites la même chose avec vous-même. Laissez vous aller et venir librement dans la vie, sans vous attacher à des chaînes inutiles."

Page 113 : "Tout le monde veut être important. Nous voulons tous être bien accueillis, appréciés et désirés. En fait, lorsque nous recevons cette approbation de quelqu'un, le moment de félicité qui s'ensuit est souvent pris à tort pour de l'amour. Nombre d'entre nous se mettent à avoir terriblement besoin de cette personne, de ce qu'ils ressentent en sa présence. Pourtant, ce dont nous avons besoin, souvent, ce n'est pas de l'autre personne. Nous avons besoin de la sensation de félicité procurée par l'ego, la sensation temporaire d'être quelqu'un de merveilleux. On n'est pas vraiment amoureux de l'autre., on est simplement tombé amoureux d'une belle image de soi et la réussite de notre relation se mesure à l'intensité de la sensation d'être quelqu'un de spécial.

Page 121 : "Bob avait terriblement peur de se sentir seul. Quand il a tenu le rôle de portier, il s'est trouvé ridicule. "Je me sentais minable, raconte-t-il, de  me tenir là sans les regarder, leur sourire ou les reconforter. J'avais l'impression de les ignorer, de les laisser se débrouiller tout seuls. "

Il a eu beau faire tout son possible pour quitter son poste, le maitre zen a insisté pour qu'il continue. En fait, il a dû y passer deux fois plus que les autres. "J'ai l'impression d'abandonner tout le monde, se plaignait-il.

- Et bien, abandonnez les, a répondu le maître.

Beaucoup craignent à la fois d'abandonner les autres et d'être abandonnés. Toutes leurs relations tournent autour de cette peur. Lorsqu'ils tiennent le rôle de portier, cet aspect est nettement mis en évidence. Que signifie être réellement là pour l'autre ? ou le satisfaire ? Cela veut dire que l'on doit répondre à tous ces désirs et ses besoins, en prétendant être quelqu'un que l'on est pas ?

En étant portier, nos illusions sur nous-mêmes et les autres nous apparaissent clairement.

Page 122 : La seule véritable solitude provient de l'abandon de soi, lorsqu'on n'est pas vraiment qui on est.

Page 123 : Il est courant de croire que, quand on est proche de quelqu'un et que l'on s'entend bien avec lui, notre sensation de solitude s'évanouit. Du point de vue du zen, c'est une idée tordue car, bien que cette sensation soit masquée par les moments où l'on se sent proche de son (sa) partenaire, elle n'a pas vraiment disparu et se manifestera dès que les conditions changeront. Plus on tente de la fuir, plus elle demeure.

4ième de couverture : Brenda Shoshanna, psychologue et thérapeute (...) Retrouvons - et c'est facile - la sagesse et la spontanéité que nous possédions enfant.

 

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