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Aisthesis
3 janvier 2010

L'homme qui voulait être heureux - L. Gounelle

gounelle_2_699x1024Page 28 : "Quand on croit quelque chose sur soi, que ce soit en positif ou en négatif, on se comporte d'une manière qui reflète cette chose. On la démontre aux autres en permanence, et même si c'était à l'origine une création de l'esprit, cela devient la réalité pour les autres, puis pour soi."

Page 31 "- Comment se fait-il que l'on se mette à croire des choses sur soi, qu'elles soient positives ou négatives ? (...) Cela commence en général, par nos parents ou les personnes qui nous élèvent. (...) si des parents sont convaincus que leur enfant est beau et intelligent, et le lui répètent sans cesse, alors il y a des chances que l'enfant se voie ainsi et devienne très sûr de lui." (et l'inverse est également vrai) 

Page 37-38 :" (...) des parents très réactifs à la moindre expression de leur enfant. S'il pleure, ils accourent, s'il fait un sourire, ils s'émerveillent, s'il rit, ils s'extasient. L'enfant développera sans doute le sentiment qu'il a un impact sur son entourage et, en faisant (...) un énorme raccourci, on peut supposer qu'à l'âge adulte il deviendra quelqu'un de proactif, ou encore séducteur, qui sera convaincu de l'effet qu'il a sur les autres et n'hésitera jamais à aller vers eux pour obtenir ce qu'il veut. Mais il ne sera pas non plus conscient de ce qu'il croit Pour lui, c'est juste une évidence : il produit un effet sur le gens. C'est ainsi. Il ne sait pas qu'à l'origine, une croyance s'est installée dans son esprit à la suite de ce qu'il a vécu étant enfant." 

Note : Un bon titre pour commencer l'année. Je parle du titre pas du contenu du livre. Il est annoncé comme un bestseller, disons que c'est un bouquin gentil et simple. J'étais un peu frustré en le refermant même si je l'ai lu d'une traite, amusé. Un livre de développement personnel déguisé (sciemment) en roman. En fait, je suis confronté au problème que les choses les plus simples sont difficiles à mettre en place dans sa vie mais en même temps, lorsqu'on trouve quelque chose de simple, on trouve cela trop simple. On aimerait que ce soit intellectuellement plus ardu pour appréhender le concept...d'où la psychologie occidentale qui répond à ce désir malsain...au lieu de s'asseoir tout simplement sur un zafu  :-) 

Page 9 : " Nous sommes ce que nous pensons. Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde" Bouddha.

(zafu = coussin de méditation)

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